L’humain s’expose à la chlordécone par voie alimentaire. Tout ce qu’on mange n’est pas contaminé seuls les productions sensibles cultivées ou prélevées dans des milieux pollués le sont. Il n’y a pas d’espèces à éviter pour se préserver de la chlordécone. Les produits de la mer et des rivières sont très appréciés aux Antilles. Leur consommation rythme chaque saison de l’année.
Il y a par exemple un temps pour manger du crabe et un autre pour pêcher et déguster le Balaou. Cette alimentation est ancrée dans la culture locale depuis l’époque où l’archipel était peuplée par les amérindiens. Si les poissons ont bonne réputation c’est parce qu’ils sont une source intéressante de protéines et de fer et qu’ils contiennent des acides gras insaturés.